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mercredi 27 mars 2013

recette des raviolis à la patate douce

Je suis de retour aux fourneaux ! Cette fois je test les raviolis à la patate douce, de A à Z. 
Bilan : très facile, mais la farce était un peu fade, il faut soit mettre des épices en plus ou du fromage plus fort en goût.

J'ai commencer par préparer la pâte a ravioli :

200 gr de farine
2 oeufs
1 cas de lait
1 cas d'huile d'olive





Mettre tout les ingrédients dans un saladier et mélanger jusqu'à l'obtention d'une pâte.


La pétrir à la main.
En faire une boule.
Laisse reposer 1h.


Fastoche hein ? En attendant que la pâte repose, vous pouvez préparer la farce. Vous pouvez faire le classique viande hachée ou n'importe quoi qui vous fait envi.

Mois j'avais vu à la tv la recette d'une farce à la patate douce et à divers fromage fort. Et j'adore la patate douce. Ne trouvant pas les fromages forts qui était dans la recette (parmesan et je ne sais plus quoi d'autre) j'ai pris de la feta :


J'ai mélanger la purée de patate douce ( préparé de la même façon qu'une purée de pomme de terre) avec de la crème, la feta, du sel et de la muscade.
Ca donne ça :


Ne vous y fier pas, c'est plus bon que beau! En tout cas, en simple purée, j'adore.

Et là, voilà le moment le plus long. c'est toujours aussi simple mais il faut faire la raviolis un à un :

Étaler la pâte à ravioli sur le plan de travail préalablement fariné.


Et voilà! Plein de farine étalé sur la table en verre! C'est là que c'est agréable d'avoir une femme de ménage en Afrique... Je dis ça alors que j'ai quand même nettoyé moi même, lol.

La bouteille de cachaça (rhum angola), ce n'est pas pour me donner du courage, mais bien pour étaler la pâte car je n'ai pas de rouleau à pâtisserie.

Attention, la pâte doit être bien fine.

Puis prenez un verre et servez-vous en pour faire des ronds dans la pâte. Vous pouvez aussi faire des rectangle au couteau, mais je trouve que c'est moins joli.


Et voilà ce que ça donne :



Le travail minutieux commence! Prenez un jaune d'oeuf battu et étaler-en  avec un pinceau (ou au doigt pour moi) sur le bord de chaque rond de pâte :



Mettez un peu de farce au centre :


Replier le rond sur lui même et souder les bord en appuyant avec une fourchette :


En plus c'est joli !



Et voilà une bonne assiste de raviolis frais maison ! Par sécurité, Epson les surveille ! Il ne faudrai pas qu'ils s'échappe de l'assiette vivants!



Puis on les cuits ! Dans l'eau bouillante, passez les 6 par 6 (ou plus si vous avez une casserole assez grande) pendants 6 min.


Vous pouvez les conserver pour les manger plus tard, vous n'aurez qu'à les ressortir du frigo et les passer à la poêle avec la sauce de votre choix. Pour ma part de la crème liquide et de la muscade.



Bon appétit !

mardi 26 mars 2013

Excurtion à Porto Amboim

Mercredi, nous sommes partis 5 jours à Porto Amboim. Mon homme doit y donner des formations, et Epson et moi l'avons suivi pour sortir un peu du tumulte de la ville de Luanda.
Porto Amboim est une petite ville située  à 3h de route au sud de Luanda. C'est une ville côtière avec de très belles plages. La population y vie principalement de la pêche, pour mon plus mon grand plaisir!



Locomotive de l'époque coloniale, Porto Amboim s'appelai Benguela-Vela

Top départ mercredi matin, nous partons en voiture sur une belle route presque toute droite. Comme sur toute les routes situés en dehors de la ville, les automobilistes roulent vite et peu prudemment, il faut donc être très prudent et éviter au maximum de conduire de nuit car c'est là que les accidents sont les plus fréquents. C'est notre chauffeur qui nous conduit, mais malgré son excellente conduite en ville,  nous sommes obligés de régulièrement lui rappeler de rouler doucement! Les africains aiment la vitesse et ne semblent pas se rendre compte des dangers. Mais rassurez-vous, le trajet c'est très bien passé !

Le paysage est très beau tout le long de la route. On quitte peu à peu les grands immeubles et trottoirs sales au profit d'un beau paysage 100% brousse. A l'approche de Porto Amboim, on distingue la ville au creux d'une superbe crique. Des falaises à piques et des plages presque turquoises forment une vue à couper le souffle.

les rues de Porto Amboim
Les rues de la ville sont calmes comparées à celles de Luanda, nous croisons quand même quelques vendeurs avec diverses marchandises sur la tête, comme dans la capitale (c'est fou la capacité qu'ils ont à faire tenir autant de chose en équilibre sur leur tête) , il y a aussi un homme qui vend un gros et long poisson, probablement un barracuda, miam! 
Il y a un petit marché (vraiment petit) et 2 "supermercados" (vous noterez mes progrès en portugais! ) : un shoprite et un maxi, ce dernier étant très récent. 
Il y a aussi des restaurants, notre hôte nous a conseiller de nous contenter du "Amboim" dont la qualité serai meilleur que les autres (n'ayant pas tester les autres, je ne peu pas vous le confirmer). Il est face à la mer et la nourriture y est effectivement bonne. 
Observez bien les conducteurs de deux roues : certains mettent le casque à l'envers ( je n'arrive même pas à comprendre comment il arrive à le mettre et à l'attacher sous la gorge).

Notre hôte nous accueil dans une grande maison qui fait office de Guest-house, nous y avons une petite chambre à l'étage. 
La maison étant située à deux pas de la plage je décide d'aller y promener Epson une fois mon homme parti travailler. Sur le chemin, je croise plusieurs enfants intrigués par cette étrangère et son petit chien aussi blanc qu'elle! Me croyant dans un cul de sac, j'en profite pour leur demander la direction de la mer : desculpe, ondé é a mar?  Serai-ce à cause de mon accent tout pourri? En tout cas les enfants me regardent avec interrogation tout en essayant de démêler ma phrase... "A playa?" Je me retourne et vois la personne qui a eu pitié de moi. La maman est assise avec son petit  sur une couverture à côté d'une petite maisonnette. " Sim, sim, playa ! ( on m'expliquera après que le mot exact est " praia" ce qui, par chance pour moi, ressemble). Sa réponse fut un charabia encore incompréhensible pour mon niveau de portugais, mais ses gestes me permirent de comprendre la route à suivre. 
J'ai donc traversé le petit village où les gens répondaient à mes " boa tarde" avec le sourire!

Il y a quelque chose que j'ai toujours constater et qui, je pense est vrai pour tout les pays. Les gens qui vivent dans les petites villes, voir en brousse ( ou en campagne chez nous), sont, généralement, plus souriants et accueillants. Et les gens " de la ville " sont plus ronchons et méfiants. Regarder en France si vous demandez de l'aide en plein Paris ou dans un petit village de campagne. Bien sur, il y a toujours des exceptions!

Bref, j'arrive enfin sur cette plage! L'eau y est vraiment belle, dommage que le paysage soit gâché par les déchets rejetés par la mer. Les sable est beige mais quelques grains de sable noirs viennent former comme des veines à sa surface. Nous marchons le long de cette plage, les pieds et les pattes dans l'eau. Epson court après les petits crabes couleur sable, mais ils sont trop rapides et surtout trop petits pour qu'Epson les voient dés qu'ils cessent de bouger. Plus loin des trous de gros crabes lui permettent de bien se défouler, il renifle, gratte, renifle, regratte... Jusqu'à finalement se lasser.


Chaque midi et soir, notre hôte, qui n'est pas un accro des fourneaux, nous emmène au  fameux restaurant "Amboim". J'en ai profité pour faire une cure de fruits de mer : poissons,  gambas et bien sur langouste! Comme dans tout les restaurants africains, le service peu être long, ou des plats peuvent être indisponibles. Il est aussi possible (mais rare) que vous soyez contraint, quelques heures après le repas, de courir au wc et d'y passer un long moment ;) ! Dans cette petite ville, les tarifs en restauration sont beaucoup plus bas qu'à Luanda. C'est à dire jusqu'à 2 fois moins chère.


En bref, Porto Amboim, c'est à voir, même si on en a vite fait le tour !


samedi 16 mars 2013

Je me met à la cuisine

Ceux qui me connaissent bien savent que je ne suis pas nul en cuisine, mais pire que nul ...  Et pourtant  j'ai décidé de m'y mettre. Pourquoi ? 
Déjà, par ce que je m'ennui sec la semaine. Ensuite par ce que j'en ai ras la casquette de manger des pâtes, des pizzas et des croques-monsieur. Par ce que, le peu de recette que je sais faire, nécessitent généralement des ingrédients qui coûte très chère ici (quand on a la chance de les trouver).

Après une première recette catastrophe que je ne vous citerai pas,  j'ai réussi un plat et un dessert, youhou !! Bon, il faut dire que j'avais toute la journée pour les faire, j'ai donc pu m'appliquer et ne jamais lâcher les casseroles des yeux ! Méga concentration !

Je partage donc avec vous ces recettes qu'on a beaucoup aimé, qui sont facile à faire (si j'y arrive, tout le monde peu !) :


Poulet au curry et petits légumes



- 1 cas d'huile d'olive
- 1 poireau
- 4  carottes
- 4 pommes de terre
- 4 escalopes de poulet
- 20cl de lait de coco (ça ne donnera pas un goût de coco)
- 20cl de crème liquide
- Curry
- Sel/poivre
- (piment)

Laver les légumes, les couper en morceaux
Dans une grande casserole ou un wok, verser une cas d'huile d'olive, et y faire revenir le poireau.
Pendant ce temps, couper le poulet en lanières.
Verser le poulet avec le poireau et attendre que la viande cuise légèrement.
Ajouter le reste des légumes, le lait de coco, la crème, et l'assaisonnement (sel, poivre, pour le curry, j'ai mis 1 cuillerée et 1/2 à café, ça dépend des goûts, on peu aussi rajouter un peu de piment)
Mélanger, couvrir et laisser cuire 30 min.

Servir avec du riz ou des pâtes.


Crème de coco (4 petits ramequins)

- 2 oeufs
- 2 cuillères à soupe rases de farine
- 50 gr de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé ou de la vanille liquide
- 50 cl de lait
- 60 gr de coco râpée

Dans une casserole hors du feu, mélanger la farine, le sucre, le sucre vanillé, la coco râpée.
Ajouter les oeufs.
Délayer petit à petit avec le lait.
Mettre à chauffer à feu doux en mélangeant continuellement jusqu'à épaississement.
Verser dans des petits ramequins (J'ai dût me contenter de verre en plastique !)
Servir frais (mais c'est bon aussi tiède !)


Et voilà comment on passe de ça 


à ça !

Enfin presque.

lundi 11 mars 2013

Le Mubanga Lodge

Ce weekend, nous partons à Mubanga Lodge, c'est un petit restaurant au bord du lac où l'on peut être hébergé dans des chalets sur pilotis.


Pour y aller, normalement c'est simple. Bon, pour nous ça a été plus compliqué car le chauffeur n'en a fait qu'à sa tête !
De Luanda, aller à Cacuaco. A Cuacuaco, prendre à droite au poste de police (petit bâtiment bleu). Une 100ène de mètres après l'entrée du village Bairro 56, tourner à gauche sur une piste face à un restaurant.


Nous arrivons enfin dans ce charment petit coin de paradis. Dans le parc se promènent, en liberté, de jolies gazelles peu farouches et des pintades.



Le restaurent couvert est ouvert sur le parc. La décoration, très africaine est agréable. De temps à autre, pendant le repas, une brume rafraîchissante en envoyé dans la salle. Le repas coûte 7 000 kz par adulte et 3 000 kz par enfant.


On ne choisi pas son menu, tout le monde est à la même enseigne. Mais franchement, ce n'est pas gênant car chaque plat est très bon et joliment présenté (toasts en apéritifs, tranche de papaye et jambon en entrée, Poisson en sauce et viande sauce au poivre en plat, et enfin gâteau au maracuja en désert). Pour les enfants, une assiette de pâtes bolognaise les attend. Des petites tables peuvent être installés pour mettre les enfants ensembles, comme des grands!


 Dsl, j'ai oublié de prendre la viande en photo !



Les alcools et cafés sont en suppléments. Moi je prend une caïpiriniha black, mon pêché mignon. C'est un cocktail Brésillien au goût de cerise.










Bon, vous l'aurez compris, on a bien mangé ! Mais il est aussi possible de dormir sur place dans les petits chalets sur pilotis. Pour 450 Dollars, vous avez un chalet pour 4 personnes, les repas compris, libre accès à la piscine, tout cela dans le calme de cet endroit qui nous fait quitter l'instant d'un weekend le tumulte de la ville.




lundi 4 mars 2013

Parc National de Kissama

Hier, nous avons été visiter le parc de Kissama. Les animaux y sont en semi-liberté. On peut y voir des singes, des antilopes, des zèbres, des girafes, des gnous, des éléphants et récemment, des lions (très rares à voir).

vue depuis le restaurant du parc de Kissama
Notre arrivé

Nous sommes arrivé au parc vers 13h. Nous franchissons la première entrée, accueilli par un gardien qui nous fait payer 1 000 kwanzas par personne + 1 000 pour la voiture. Le parc est entouré d'un grillage électrifié pour éviter que les animaux ne sortent... et surement aussi que les braconniers n'y rentre !


Et nous continuons dans notre mini-bus sur un chemin de terre jusqu'à la réception du parc. Elle est séparé du reste du parc par une clôture, c'est aussi ici que l'on trouve le bar-restaurant, les bungalows (il est possible de dormir sur place), les 4x4 emmenant les visiteurs voir les animaux, et un petit village qui accueille probablement les employés du parc et leur famille.

bar-restaurant du parc de Kissama

bungalows
village des employés

Pause déjeuné

Nous avons donc mangé au restaurant. Les plats ont été plutôt long à arriver, mais si ont tient compte du fait que nous sommes en Afrique, ça a été assez rapide! En tout cas, ça a permis à tout le monde de commencer le repas par une petite Cuca (bière angolaise) ou une Cristal (bière portugaise). Note à la famille : oui, j'en rapporterai! 

Nous avions le choix entre poulet ou poisson. Moi et mon chéri avons pris poulet et ne l'avons pas regretté, il était très bon. Les plats étaient accompagnés de frites et de crudités.

Avant même de commencer le safari, on remarque un petit chapardeur qui renverse une poubelle et fouille dedans !


Safari

Nous partons nous renseigner pour faire le tour de 4x4 :  pour 3 000 Kwanzas par personne, nous montons à bord d'un grand 4x4 aménagé,  accompagné de 2 employés du parc.

4x4 aménagé
Et c'est parti ! Je retrouve les joies du 4x4 : du tape-cul au grand air, avec une clim 100% naturel, la poussière qui vient se mélanger à la sueur, et les branches prisent de plein fouet dans la tête ! Et le pire, c'est que j'adore !

Nous avons rapidement pu voir notre 1ère antilope, rapidement suivis de beaucoup d'autre au cours du safari. C'est sûr, il ne s'agit pas de l'animal le plus difficile à apercevoir, bien qu'il se sauve rapidement en règle général.



Puis voici 5 girafes qui profitent de l'ombre d'un arbre! En nous voyant, la plupart prennent peur et s'éloignent. 


Sauf un mâle qui semble ne pas vouloir quitter son coin d'ombre juste à cause des touristes !










Un peu plus loin, nous avons pu observer un gnou... Ou bien était-ce lui qui nous observait ? Il y a certainement des deux !




Malheureusement, toujours pas l'ombre d'un éléphant malgré les recherches de nos guides ! Nous rentrons vers 17h.



Sur la route du retour, nous tombons sur un grand koudou en train de manger. Moi je trouve qu'il a une tête minuscule par rapport à son corps et à ses oreilles !


Le retour

De retour à la réception, et après une ultime bière ( et oui, je n'étais accompagné que d'homme ! ), nous reprenons le mini-bus. Des enfants du petit village nous observent repartir et répondent à nos "coucous" !


 Nous rentrons sur Luanda en espérant revenir voir les animaux qui n'ont pas voulu se montrer aujourd'hui.